Pour cette première édition, quatre hauts commis de l’Etat sont mobilisés par l’organisation pour la conférence des directeurs généraux au Starland Hôtel de Yaoundé en qualité de formateurs. Il s’agit notamment de Bernard Messengue Avom et de Patrice Amba Salla, anciens patrons du ministère des travaux publics. Le premier se penche sur « l’efficacité au-dessus de la conformité » tandis que le second explique pourquoi la conformité devrait servir l’efficacité.

Dans la même veine, Marc Mendouga Alima, administrateur civil hors échelle et ancien inspecteur d’Etat au contrôle supérieur de l’Etat quant à lui expose sur « l’efficacité des dirigeants publics camerounais en contexte de reformes ». De même, le Pr George Kobou, ancien doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université de Yaoundé 2 parle de « la place de la discrétion du gestionnaire public dans le choix entre la conformité et l’efficacité ». Tout ceci se déroule sous la modération du Pr Viviane Ondoua Biwole, experte des questions de gouvernance et promotrice du cabinet OBIV Solutions.

OBJECTIF EN LIGNE DE MIRE

Il est ici question de mutualiser les expériences afin d’identifier les pratiques à privilégier pour être efficace sans s’exposer aux risques réputationnel et pénal. Concrètement, les thématiques sont axées sur le rôle des différents acteurs, gestionnaires et contrôleurs (Chambre des comptes, CONSUPE) face à des situations d’incomplétude juridique et dans un contexte d’incertitude ; sur la marge de manœuvre à accorder aux dirigeants confrontés au dilemme « conformité-efficacité » mais également sur la place de la discrétion du gestionnaire relativement à l’asymétrie informationnelle avec le contrôleur.

Lesdits travaux s’adressent principalement aux directeurs généraux et leurs adjoints, aux présidents des conseils d’administration, aux exécutifs municipaux, aux directeurs des universités et structures apparentées, aux présidents des chambres consulaires ainsi qu’aux chefs de missions diplomatiques. A cela s’ajoutent les responsables de la chambre des comptes et du CONSUPE, les magistrats du tribunal criminel spécial et leurs collaborateurs (greffiers, officiers de police judiciaires etc.)