Pour la deuxième rencontre de réflexions sur le crowdfunding et les business angels en Afrique, le thème se veut clair : « système innovant de financement pour PME et startups en Afrique ». L’initiative doit beaucoup à Gilbert Ewehmeh, promoteur de l'ONG Yes Cameroon, qui se trouve également à la base de la création de la plateforme startupnkap spécialisée dans le crowdfunding justement.
Yaoundé sera donc pour deux jours, la capitale de la réflexion sur ce nouveau mode de financement des projets entrepreneuriat et des entreprises. Il faut également dire que du Ministère des Petites et moyennes entreprises et l'Ambassade d'Israël au Cameroun et la Commission Économique des Nations Unis pour l'Afrique sont impliqués et soutiennent la tenue de cette rencontre.
C’est quoi le crowdfunding ?
« Crowd » et « Funding », renvoient en français à « foule » et « financement ». A première vue, le crowdfunfing est un financement par la foule, le terme francophone est financement participatif. Le droit français, contrairement au Cameroun et à une large part de l’Afrique, en donne un sens.
L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) française précise que le financement participatif ou crowdfunding est « un mode de financement alternatif aux acteurs traditionnels (banques par exemple) pour les particuliers ou les professionnels qui souhaitent obtenir des fonds pour réaliser leur projet. Ils font donc appel à la participation du public, qui va investir de l’argent, via un site internet dénommé plate-forme, dans des projets sur des secteurs variés (culturel, associatif, entrepreneurial, immobilier…) ».
En tout état de cause, compte tenu du fait qu’il n’existe pas de cadre juridique pour le financement participatif dans l’espace OHADA, son appréhension commande une certaine précaution. En plus de cet exemple français, il est aussi opportun de faire recours aux analyses du département de recherche de l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) sur le sujet.