CEMAC: La COSUMAF mise sur la notation, la spécialisation et les garants

La Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (COSUMAF) a rencontré les acteurs du marché le 3 décembre dernier. Plusieurs innovations ont été présentées et discutées. 

Le 3 décembre  2019, la COSUMAF représentée par son président l’Ambassadeur Nagoum Yamassoum, la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC) représentée par son directeur général, Jean Claude Ngbwa et plusieurs experts et représentants des sociétés de bourse et de banques se sont rencontrés au Radisson hôtel à Libreville au Gabon.

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A l’ordre du jour, il était question pour le régulateur du marché financier de se pencher sur les préoccupations et les attentes des intermédiaires de marché. Plus précisément, il était question des problématiques de transition des Sociétés de bourse bancaires ; de la création de l’Association Professionnelle des Sociétés de bourse ; de l’organisation des autres Intermédiaires de Marché, du traitement de la transition des Acteurs : notamment la spécialisation des Sociétés de bourse, du transfert de portefeuille de titres et de l’harmonisation de l’information par catégorie des Acteurs. Par ailleurs, il était également question de la mise en place d’un cadre de Dialogue périodique entre la COSUMAF et la place financière.

Notation et garants

“Les activités de notation financière se révèlent être des indicateurs d’appréciation de la performance des entreprises et de leur gouvernance, participant autant à la transparence du marché qu’à son à son attractivité. Pour leur part, les garants offrent une sécurité financière renforcée aux investisseurs quant à la solvabilité des opérations sur le marché” a expliqué dans son discours, Nagoum Yamassoum, président de la COSUMAF.

En réalité, la CEMAC se met ainsi au niveau des autres marchés financiers à l’instar de celui d’Afrique de l’Ouest où il existe un cadre juridique clair pour la notation financière et les garants.

Ces préoccupations viennent se greffer à la question de la spécialisation des banques qui doivent créer des filiales spécialiser pour agir en bourse. Celles-ci opposaient l’argument selon lequel pour un marché étroit comme la BVMAC, il n’était pas forcément rentable de créer des filiales boursières.

Willy ZOGO